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Les français ont-ils décidé de jouer avec le feu ?

Kroll
Paru dans le quodien national belge Le Soir

Le danger Sarkozy par Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du quotidien "Le Monde"


Uploadé par : sarkophage

Proposé par : Eric, Lille

Musée Fantôme et mafia immobilière du 92

La fondatinon Hamon est un ancien projet de musée d'art sur l'île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux, qui a depuis été abandonné. Son initiateur était Jean Hamon, qui fit fortune dans la promotion immobilière. Le projet reposait sur une donation de Jean Hamon de près de 200 toiles et sculptures, d'une valeur estimée à 7,5 millions d'euros, au Conseil général des Hauts-de-Seine, à l'époque présidé par Charles Pasqua. Son fond fut stocké dans le château de Jean Hamon à Bullion dans les Yvelines.
Un syndicat mixte, co-présidé par Charles Pasqua et André Santini, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux, a été crée en 2000. En 2003, une juge versaillaise s'étonna de voir le département financer, sans contrôle des fonds, pour 800 000 euros d'entretien et de loyer des oeuvres à Jean Hamon. Charles Pasqua et André Santini, ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires, ont été mis en examen dans ce dossier, à la mi-2003. En outre, Nicolas Sarkozy pourrait aussi être concerné par cette affaire, selon le quotidien Libération, puisque le Conseil général a continué à effectuer ces versements à Jean Hamon pendant un an, après que Sarkozy soit devenu président du Conseil général des Hauts-de-Seine [1].
Ce syndicat mixte doit verser des frais de garde à Jean Hamon jusqu'en 2011.
Cette Fondation périclita. Le permis de construire fut annulé après un recours engagés par les riverains et des associations écologistes.
L'affaire a débuté en mai 2003 après une dénonciation du comptable de Jean Hamon. La justice le soupçonne d'avoir gonflé les coûts. Jean Hamon a perçu près de 750.000 euros d'argent public.
Depuis la mi-2003, plusieurs mises en examen pour détournement de fonds publics ont eu faites par la juge Nathalie Andreassian. Elles concernent des fonctionnaires du conseil général des Hauts-de-Seine, en particulier Bernard Bled, directeur général des services du CG92 et son prédécesseur Pierre Ponroy.

- Jean Hamon est mis en examen pour recel de détournement de fonds public.
- Charles Pasqua, sénateur UMP des Hauts-de-Seine, a été mis en examen le 23 mai 2006 pour « prise illégale d'intérêt ».
- André Santini, maire UDF de Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine, a été mis en examen le 3 juin 2006 pour "prise illégale d'intérêt".


En savoir plus sur cette affaire passée sous silence par la télévision et la radio :
[1]
"Sarkozy exposé dans une affaire de musée fantôme", Libération, 29 janvier 2007
"André Santini mis en examen dans l'affaire de la fondation Hamon", AFP, 3 juin 2006
"Fondation Hamon : Charles Pasqua mis en examen", AP, 23 mai 2006
"A Issy-les-Moulineaux, la gabegie de Pasqua et Santini", Libération, 7 avril 2004
"Un mécène en prison", Journal du Dimanche, 28 septembre 2003

Copyright : Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).

Proposé par : A. P-F., Boulogne-Billancourt

Le Général doit s'en retourner dans sa tombe

Bleibel
Paru dans un quotidien national libanais

Sarkozy : un homme franc qui ne nous trahira pas.


Uploadé par : perso-antisarko

Proposé par : A. H., Genève

Une patrimoine très minimisé dans les médias généralistes

NICOLAS SARKOZY PAIE L'IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE (ISF) depuis 2006, il possédait un patrimoine imposable de 1,137 million d'euros déclaré au 1er janvier 2006[47] et s'est acquitté d'une somme de 1 988 euros à ce titre. Suite à des insinuations de fraude parues dans le quotidien Libération[48] et reprenant les propos du Canard enchaîné de la veille, Bruno Parent, directeur général des impôts, a écrit le 5 mars 2007 à Nicolas Sarkozy qu'il ne voyait pas « d'anomalie » dans ses déclarations d'impôt de solidarité sur la fortune. Il note que l'estimation de la valeur vénale en 2005 n'appelle pas d'observation et qu'elle est cohérente avec les prix du marché et que l'évaluation retenue pour 2006 "correspond à l'évolution des prix constatée"[49]. Le Canard enchaîné, dans un article du 7 mars, publie les actes notariés en question.
Jusqu'aux années 1990, Nicolas Sarkozy et ses frères sont propriétaires de plusieurs appartements à Neuilly, mais Nicolas Sarkozy vend ses parts en 1997. Le Canard enchaîné indique dans son édition du 28 février 2007 que Sarkozy avait acheté en 1997 un duplex de 233 m2 sur l'île de la Jatte à Neuilly, pour la somme de 876 227 euros), qu'il a revendu en novembre 2006 (pour la somme de 1 933 130 euros, faisant donc une plus-value de 122%). Or, affirme l'hebdomadaire satirique, cet appartement a été construit et aménage par le groupe Lasserre, qui lui aurait fait « cadeau » de deux millions de francs (300 000 euros) sur l'achat et l'aménagement du duplex[50]. En tout, les Sarkozy auraient économisé deux millions de francs sur l'achat et l'aménagement de l'appartement, sans compter la plus-value (qui est tout à fait légale) [51].
Dans son numéro du 15 mars 2007, le Canard enchaîné, affirme qu'au moment où Nicolas Sarkozy, est maire de Neuilly, la mairie permet au groupe Lasserre d'effectuer une économie de 5 MF (755 000 euros) sur l'achat de terrains de l'île de la Jatte via une société d'économie mixte Sem 92[52].
Nicolas Sarkozy explique dans une lettre que les rabais étaient liés à une crise de l'immobilier de 1997, mais, d'après le canard, la crise à eu lieu en 1992 et 1993, et d'après la direction régionale de l'équipenet de l'Ile de France, la progression à repris dès 1995, ce qui aurait été confirmé en 1996 par la presse économique.
Parmi les autres éléments patrimoniaux du couple Sarkozy en 2006, on trouve un tiers des parts du cabinet d'avocats « A. Claude et N. Sarkozy » déclarés 350 000 euros ainsi qu'une collection de timbres-postes.


[47]
Patrimoine : Sarkozy publie son ISF, Le Nouvel Observateur
[48]
Libération, 1er mars 2007
[49]
Yahoo, 5 mars 2007
[50]
D'abord, le promoteur immobilier, en charge de la plupart des opérations à Neuilly, lui a fait une réduction sur le prix d'achat de l'ordre de 12 à 35% : acheté en 1997 à 24 636 F le mètre carré, alors que les prix du marché s'élevaient entre 27 871 F à 37 624 F le mètre carré, Nicolas Sarkozy aurait donc bénéficié d'un rabais chiffré par le Canard à une somme entre 750 000 et 3 000 000 francs. Ensuite, en faisant faire gratuitement (à la charge du promoteur) une série de travaux afin de transformer les deux lots en un seul duplex (d'une valeur de 925 002 F TTC), et enfin une autre série de travaux d'aménagements (revêtement de l'escalier en béton de chêne, etc.) d'une valeur de 907 553 F (également à la charge du promoteur)
[51]
Le Canard enchaîné, « La belle affaire immobilière de Sarko », 28 février 2007
[52] Cette société accorde ensuite « une sorte de crédit gratuit » sur 3 ans au groupe Laserre, en lui permettant d'acheter le terrain en plusieurs parcelles étalé sur plusieurs années, au fur et à mesure de la construction. Les premiers lots étant vendus à 10 013 F HT le m² et les suivants 8 F HT le m². Ces actes notariés sont enregistrés aux hypothèques des Hauts-de-Seine-Nord

Copyright : Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).

Proposé par : Alexandre S., Orléans

Une victoire... Mais est-ce vraiment celle de la démocratie ?

Kap
Paru dans le quotidien espagnol La Vanguardia